25.4.10






Je suis tout et je me suis rien.

Je me vois en toi et je me vois sans toi.

Ils me manquent les jours en que j'etait toute entière pour tout le monde.
Tout était mien.
Tout etait voluptueux.
Il me manque de me prendre toute une ville et tous ses caprices.

Mais c'est encore douloureux de te laisser entrer jusqu'aux mes reins. Encore plus. Car cette fois c'est toi qui vient entier et moi je me donne en morceaux.


Mais tous les jours je m'endors embrassée à toi. Et je ne pense plus.